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저널정보
프랑스학회 프랑스학연구 프랑스학연구 제58호
발행연도
2011.1
수록면
445 - 476 (32page)

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Le hip-hop, consistant en le rap, le b-boying, le deejaying et la graffiti, est un genre de subculture qui a commencé comme un art possédé par les jeunes noirs du ghetto américain, puis est bien installée en tant que mouvement culturel considérable dans le monde entier. Dès sa naissance, cette culture se caractérise avant tout par l’esprit critique à l’égard de la distinction et l‘aliénation qu’impose la société à ces jeunes ; cet esprit critique se donne comme une force motrice de la diffusion globale du hip-hop. Notre recherche commençant par l’intérêt pour la fonction critique accomplie par le hip-hop vis-à-vis de la société, a pour objet d’examiner comment les hip-hopiennes manifestent leur double esprit critique sur le racisme français, ainsi que sur l’oppression de la société patriarcale faite aux femmes. C’est au début des années 1980 que ce mouvement est arrivé en France. Il s’est progressivement diffusé dans l’espace public par l’intermédiaire de films, de radio, de télévision etc. Son implantation s’ouvre par la célèbre émission de Sidney, H.I.P.H.O.P sur la chaîne TF1 en 1984 ; puis, après l’arrêt de cette émission, ce mouvement se structure de manière plus ‘underground’. Cela signifie aussi le véritable commencement d’une connexion entre les jeunes des banlieues et le hip-hop. D’abord, ces jeunes, en découvrant dans cette culture la possibilité d’exprimer de façon artistique et non-violent leurs désespoir et colère vécus en tant que groupe aliéné dans la société française, prennent toute la ville comme leur plateau. C’est à travers cette appropriation de l’espace public qu’ils veulent mettre en question la distance qui existe entre l’idéal d’un espace public ouvert à tous sans distinction et la réalité de la ségrégation urbaine. De plus, le hip-hop, en permettant à ces jeunes de participer au processus où leurs expériences négatives sont sublimées par des matières artistiques, leur ouvre une voie pour se construire une identité positive. Cette possibilité de revaloriser l’identité conduit aussi les militants poursuivant la réalisation de la démocratie culturelle, dont le but primordial consiste à intégrer les minorités dans la société, à prêter leur attention à la potentialité politique impliquée dans le hip-hop. Au début de l'histoire du hip-hop, cette culture, considérée comme une manifestation d'“affaire des mecs” par son energie combative et ses leurs codes brutaux, appartient aux hommes. Cependant les filles hip-hopiennes ne cessent de faire leurs efforts pour trouver leur place au sein de cet univers machiste. Ce fait est bien démontré par la présence de Queen Candy, gazetière du magizine The Zulu Letter consacré au hip-hop, de Ruth, connue comme une des pionnières dans les domaines de la danse ‘le smurf’ et du Double Dutch, et des rappeuses comme Saliha, B-Love, Destinée ou Mice44, et leur esprit de défi pour se dresser comme sujet artistique du hip-hop. En outre, elles attirent notre regard par l'esprit critique qu'elles expriment en commun dans leurs œuvres, malgré l'hétérogénéité du choix de la forme : l'esprit critique à l'égard de la situation spécifique aux femmes immigrées qui font l'expérience du double distinction et aliénation dans la société française, comme immigrée ainsi que comme femme. Le rap de Diam's représente bien ce double esprit critique des hip-hopiennes. Du premier album, Premier Mandat, au quatrième album, S.O.S, Diam's représente constamment ses œuvres comme lieu politique où se réalise la critique aiguë sur le racisme français et l’oppression patriarcale vécue par les femmes. Même dans les chansons caractérisées par la tendance à l'auto-confession, elle ne l'attenue pas et manifeste sa volonté de se lier au monde et communiquer avec ce dernier à partir de la compréhension claire du soi. Aujourd'hui, le hip-hop est en train de traverser une ère de crisedérivant de son éloignement du groupe social dont il est issu, par l'affaiblissement de la tendance politique et la transformation esthétique. Cependant, si nous considérons que le hip-hop est toujours un lieu culturel où se font la rencontre et la négociation entre les divers éléments, et que un nombre considérable de jeunes du ghetto ne cessent pas leurs efforts pour se l'approprier de nouveau comme leur propre façon culturelle et politique avec laquelle ils peuvent défier l'exclusivisme de la société française, il nous faut encore prêter nos oreilles à la voix du hip-hop.

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