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논문 기본 정보
- 자료유형
- 학술저널
- 저자정보
- 발행연도
- 2002.10
- 수록면
- 197 - 218 (22page)
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La querelle des femmes a ete relancee de nouveau au 18e siecle par le texte de Thomas, Essai sur le caractere, les moeurs et l'esprit des femmes dans les differents siecles publie en 1772. Diderot dans son Essai sur les femmes et Madame d'Epinay dans la lettre de Madame d'Epinay a l'abbe Galiani sur le livre de Thomas, ils critiquent tous la these de Thomas.
Dans cet article nous essayons d'elucider les idees sur les femmes dans le siecle des Lumieres en analysant les textes de ces trois auteurs.
Selon Thomas, les femmes sont moins rationnelles et plus sensibles que les hommes. Il pretend qu'elles n'ont ni la raison froide ni l'esprit penetrant, qui sont le propre des grand penseurs et typiquement le genie masculin, ce qui signifie que leur faculte intellectuelle est inferieure a celle des hommes. En revanche, elles sont douees surtout de vertus religieuses et domestiques et de celles de sensibilite qui concernent l'amitie et l'amour. Ces vertus, caracterisees par la sensibilite et la passivite, s'epanouissent en particulier dans la religion et la maternite. Ainsi la these de Thomas sur les femmes est encore loin d'atteindre l'idee de l'egalite des sexes. Mais il a le merite d'avoir contribue a relancer le grand debat sur les femmes en posant cette question essentielle; qu'est-ce qu'une femme?
Pour Diderot, la femme est un etre qui a plus d'instinct et plus d'emotion, commande par son uterus. Tout au long du texte, Diderot compare les hommes avec les femmes. A travers cette comparaison, il demontre les differences des sexes. en insistant que la specificite feminine reside dans ses organes genitaux, surtout dans l'uterus. Mais a l'oppose de Thomas, il reconnait meme la superiorite des femmes. En depit de son eloge des femmes, il condamne severement la galanterie des femmes et souhaite reserver leur activite dans une sphere limitee, celle de la vie domestique.
Sans doute, c'est grace a Thomas qu'on a pu renouveler des idees sur les femmes, tres modernes deux siecle avant Simone de Beauvoir. Madame d'Epinay n'attache pas a l'uterus l'importance que lui prete Diderot. De meme elle n'attribue pas a la nature feminine l'inferiorite intellectuelle comme Thomas. Car, a son avis, hommes et femmes sont de meme nature et de meme constitution. Mais ce sont la societe et l'education qui font la distinction entre les hommes et les femmes. En d'autres termes, elle pense a sa maniere qu'on ne nait pas femme mais qu'on le devient.
Apres avoir compare ces trois theses, nous aboutissons a la conclusion que, malgre leur desaccord, ces auteurs reconnaissent tous l'existence de l'inegalite des sexes et que les femmes sont les victimes de la societe qui refuse de reconnaitre la valeur veritable des femmes. Bien qu'il existe quelques differences apparentes entre la these de Thomas et celle de Diderot sur les femmes, elles ont un point commun: ils veulent limiter l'activite des femmes a une sphere strictement privee, celle de l'amour conjugal et maternel. Sous couvert de compassion pour les femmes, ils n'admettent pas moins le besoin d'un controle severe. C'est dire qu'ils assignent aux femmes un role restreint impose par la societe au nom de la moralite. C'est un paradoxe evident. Car les phlosophes de 18e siecle reclament l'egalite des etres humains sans distinction.
En tout cas, nous croyons que la qurelle des femmes dans le siecle des Lumieres a contribue considerablement a prendre conscience de l'inegalite des sexes dans la societe et a reveiller l'esprit critique a son egard.
Dans cet article nous essayons d'elucider les idees sur les femmes dans le siecle des Lumieres en analysant les textes de ces trois auteurs.
Selon Thomas, les femmes sont moins rationnelles et plus sensibles que les hommes. Il pretend qu'elles n'ont ni la raison froide ni l'esprit penetrant, qui sont le propre des grand penseurs et typiquement le genie masculin, ce qui signifie que leur faculte intellectuelle est inferieure a celle des hommes. En revanche, elles sont douees surtout de vertus religieuses et domestiques et de celles de sensibilite qui concernent l'amitie et l'amour. Ces vertus, caracterisees par la sensibilite et la passivite, s'epanouissent en particulier dans la religion et la maternite. Ainsi la these de Thomas sur les femmes est encore loin d'atteindre l'idee de l'egalite des sexes. Mais il a le merite d'avoir contribue a relancer le grand debat sur les femmes en posant cette question essentielle; qu'est-ce qu'une femme?
Pour Diderot, la femme est un etre qui a plus d'instinct et plus d'emotion, commande par son uterus. Tout au long du texte, Diderot compare les hommes avec les femmes. A travers cette comparaison, il demontre les differences des sexes. en insistant que la specificite feminine reside dans ses organes genitaux, surtout dans l'uterus. Mais a l'oppose de Thomas, il reconnait meme la superiorite des femmes. En depit de son eloge des femmes, il condamne severement la galanterie des femmes et souhaite reserver leur activite dans une sphere limitee, celle de la vie domestique.
Sans doute, c'est grace a Thomas qu'on a pu renouveler des idees sur les femmes, tres modernes deux siecle avant Simone de Beauvoir. Madame d'Epinay n'attache pas a l'uterus l'importance que lui prete Diderot. De meme elle n'attribue pas a la nature feminine l'inferiorite intellectuelle comme Thomas. Car, a son avis, hommes et femmes sont de meme nature et de meme constitution. Mais ce sont la societe et l'education qui font la distinction entre les hommes et les femmes. En d'autres termes, elle pense a sa maniere qu'on ne nait pas femme mais qu'on le devient.
Apres avoir compare ces trois theses, nous aboutissons a la conclusion que, malgre leur desaccord, ces auteurs reconnaissent tous l'existence de l'inegalite des sexes et que les femmes sont les victimes de la societe qui refuse de reconnaitre la valeur veritable des femmes. Bien qu'il existe quelques differences apparentes entre la these de Thomas et celle de Diderot sur les femmes, elles ont un point commun: ils veulent limiter l'activite des femmes a une sphere strictement privee, celle de l'amour conjugal et maternel. Sous couvert de compassion pour les femmes, ils n'admettent pas moins le besoin d'un controle severe. C'est dire qu'ils assignent aux femmes un role restreint impose par la societe au nom de la moralite. C'est un paradoxe evident. Car les phlosophes de 18e siecle reclament l'egalite des etres humains sans distinction.
En tout cas, nous croyons que la qurelle des femmes dans le siecle des Lumieres a contribue considerablement a prendre conscience de l'inegalite des sexes dans la societe et a reveiller l'esprit critique a son egard.
목차
1. 서론
2. 토마의 『여성론』
3. 디드로와 데피네 부인의 여성관
4. 결론
참고문헌
참고문헌 (0)
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